745 000 euros pour garder les jeunes à risque de Bruxelles à l'école
Cinq écoles secondaires néerlandophones recevront 745 000 euros de la Commission communautaire flamande (VGC) pour développer le time-in. Les enfants et les jeunes vulnérables qui ont rencontré des problèmes sont pris en charge pour renouer avec leurs études.
Tout le monde n'est pas issu d'une situation familiale positive et tout le monde ne fait pas les bons choix. Dans l'enseignement néerlandophone de la métropole bruxelloise, un certain nombre de jeunes risquent ainsi d'abandonner l'école. Ils peuvent ainsi perdre leurs chances sur le marché du travail et dans la vie.
Cinq écoles secondaires ont développé des projets pilotes de time-in avec la VGC, qui ramènent ces jeunes à l'école avec une approche pragmatique. Ces parcours de réintégration consistent à la fois à conseiller les jeunes eux-mêmes et à soutenir les écoles dans l'application d'une politique de prise en charge large et sur mesure.
"Les écoles secondaires veulent faire plus pour les jeunes qui risquent d'abandonner l'école en raison de situations familiales difficiles et d'un comportement problématique", a déclaré le ministre Sven Gatz, responsable de l'enseignement néerlandophone à Bruxelles. "En fournissant des ressources supplémentaires aux accompagnateurs qui prennent ces jeunes à problèmes par la main et les aident à sortir d'une spirale négative dans un contexte scolaire positif, nous faisons vraiment la différence."
Les cinq écoles secondaires professionnelles peuvent utiliser ces fonds pour mettre en place une opération solide cette année scolaire. Il s'agit du Hoofdstedelijk Instituut Anneessens-Funck à Bruxelles-Ville, du GO ! Atheneum Emanuel Hiel à Schaerbeek, du GO ! technical atheneum Zavelenberg à Sint-Agatha-Berchem, du Don Bosco Technical Institute à Sint-Pieters-Woluwe et du Sint-Guido Institute à Anderlecht.